Des oiseaux en cage
mardi 18 octobre 2011
par CALAIS-CLASSE
Les critiques d’élèves convoquent toujours la liberté pour rendre compte de ce roman de Véronique Avaldé, Des vies d’oiseaux de Véronique Ovaldé. Et il y a effectivement une part de liberté dans ce roman.
Les deux jeunes, Paloma et Adolfo, parcourent la ville à la recherche de villas luxueuses à habiter en l’absence des propriétaires. C’est une forme de liberté car ils habitent où ils veulent, momentanément, mais cette liberté a un prix, ils doivent vivre dans la peur de se faire arrêter par la police ou les propriétaires. Ils sont dépendants des riches propriétaires qui partent en vacances, sans eux ils ne pourraient pas habiter temporairement dans ces villas.
Être libre et dépendant ? Ces deux adjectifs semblent former un oxymore car être libre signifie être indépendant, et la dépendance est le contraire de la liberté, cette liberté dépendante est un peu étrange. Pour ces raisons, je ne convoquerai pas la liberté pour rendre compte de ce roman, être traqué par la police, devoir outrepasser les lois pour se loger chez quelqu’un sans son accord... Toutes ces choses ne signifient pas la liberté selon moi.
Adrien P.
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