Sur les traces des Goncourt, lectures lycéennes

Sur les traces des Goncourt, lectures lycéennes

Véronique Ovaldé nous fait voyager

jeudi 6 octobre 2011
par  CALAIS-CLASSE

Par où commencer ?

 

Le livre est divisé en trois parties distinctes. On trouve aussi d’autres chapitres, ayant pour titre des mots-clés. Ils résument d’une certaine manière les chapitres. Mais surtout, ils m’ont donné envie de lire. « Les recoins secrets du cœur, mon bonheur privé, la mélancolie des cow-boys... » N’avez-vous pas envie de savoir ce qu’il se cache derrière ces titres ?

 

Vida. Taïbo. 1997

Dans cette première partie, le point de vue est interne. Un narrateur rapporte le point de vue de Vida, la mère. Le fait de connaître ses sentiments m’a touchée. Je me suis rapidement prise d’affection pour ce personnage. Vida, une vie en espagnol. Un hasard ? Je ne pense pas... Selon moi, Véronique Ovaldé a voulu donner une dimension poétique à son roman. Les noms des personnages et des villes d’origines méditerranéennes m’ont en effet emportée dans un cadre éloigné de ma petite ville du nord de la France. C’est donc dès les premières pages que ce roman m’a plu, grâce à sa touche poétique.

 

A Irogoy. 1997

Dans cette partie, le lieu change. L’histoire se passe à Irogoy. Cette ville est associée aux mauvais souvenirs de Vida et aussi d’Adolfo. Elle est présentée comme une prison, ils y ont vécu l’enfer. Le contraste entre Irogoy et Salvatierra est marquant. Les personnages y ont vécu des vies différentes.

 

Paloma. De 1987 à 1998

Dans cette partie, c’est le point de vue qui change. Nous avons ici celui de Paloma, la fille. L’auteur a recours à une analepse. D’habitude, ce procédé me dérange dans un récit. Mais ici, le fait d’avoir attendu a fait grandir le désir de vouloir savoir ce qui était arrivé à Paloma. C’est dans cette partie que j’ai compris la signification du titre. Une vie d’oiseau, voila comment on pourrait imager la vie de Paloma. Elle n’a pas de lieu de fixe, comme un symbole de liberté. En effet, l’oiseau est souvent associé à la liberté. Vida, à sa manière, prend son envol au fil du livre. Elle prend son indépendance et quitte le nid de la maison familiale.

 

Finalement, Véronique Ovaldé écrit sur des thèmes souvent repris en Littérature, ceux de la liberté et de l’amour. Mais ces thèmes peuvent souvent s’avérer lourds. Ici, grâce à son style d’écriture poétique et sa touche de fantaisie, Véronique Ovaldé a réussi à donner de la légèreté à un sujet pourtant grave parfois.

Elise. Goncourt. 2011



29/10/2011
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