Sur les traces des Goncourt, lectures lycéennes

Sur les traces des Goncourt, lectures lycéennes

Jayne Mansfield 1967 - Simon Liberati


Est-ce que Jayne Mansfield 1967 est une simple biographie ?


lundi 17 octobre 2011
par  CALAIS-CLASSE

 

A première vue, Jayne Mansfield 1967 ne semble pas être une réflexion sur les années 60. En effet, nous pouvons plutôt apparenter ce livre à une biographie sur la pin-up qu’était Jayne Mansfield durant ces années. Il est vrai que Simon Liberati nous donne beaucoup de détails dans ses descriptions. Durant la lecture, cela peut s’avérer pesant, nous avons alors l’impression d’un véritable documentaire. Alors, ce documentaire porterait-il sur la personne qu’était Jayne Mansfield, ou plutôt sur la société des années 60 ? Il faut se méfier des apparences. Par exemple, Jayne Mansfield était très intelligente, elle parlait d’ailleurs 5 langues contrairement à ce qu’on pourrait penser à cause du personnage qu’elle s’est crée. En somme, si le livre Jayne Mansfield 1967 semble être une biographie, il n’est pas que cela...

 

Nous pouvons d’abord nous intéresser au titre. Pourquoi Jayne Mansfield 1967 ? L’année 1967 marque la mort de la pin-up. Mais Simon Liberati garde un titre très sobre, et ne donne pas le lien entre l’année et le nom dans son titre. Ainsi est-il possible de croire que 1967 marque aussi le fait que Simon Liberati donne une place importante à l’année dans son récit. Alors la pin-up sera tout aussi importante que l’année à laquelle se passe le récit. C’est pourquoi nous pouvons penser que Simon Liberati écrit une véritable réflexion sur les années 60.

 

Une fois plongés dans notre lecture, nous nous rendons vite compte que Simon Liberati ne nous donne pas beaucoup d’informations sur ce à quoi pouvait réellement ressembler la vie de la jeune femme. Il nous représente plutôt la société de l’époque avec ses préjugés, ses soirées mondaines et la place importante que les "movies-star" y avaient. Nous pouvons donc assimiler ce récit à une véritable réflexion sur les années 60.

Elise.


29/10/2011
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Pourquoi tuer Mansfield une deuxième fois ?


jeudi 6 octobre 2011
par  CALAIS-CLASSE

 

Lorsque j’ai commencé Jayne Mansfield 1967, je n’ai pas du tout accroché ; pourtant il me paraissait plutôt bien, je voulais vraiment m’y intéresser, mais il m’a tout simplement déçue. Je ne trouve pas tellement captivant de raconter la vie d’une pin-up hollywoodienne, je ne trouve pas cela original, ces personnes sont déjà connues, je ne vois pas l’intérêt d’en ajouter et de s’intéresser à elles ! Habituellement je suis emballée par les histoires vraies, avec beaucoup de détails, j’aime me retrouver dans leurs aventures, m’adapter aux personnes, ressentir leurs émotions, mais ici, ce n’était pas le cas. Je reconnais bien sûr le travail de recherche qu’à dû établir l’auteur pour mettre la vie de cette femme en place, cela n’a pas dû être simple d’avoir autant de détails ! Je pense bien que d’autres lecteurs/lectrices ont bien dû apprécier cette œuvre, mais tout est question de goûts comme on dit...

 

Ce qui m’a le plus gênée dans ce livre est le fait qu’il y ait beaucoup trop de détails, j’ai trouvé cela trop lourd lors de la lecture et cela m’a ennuyée.

 

L’accident au tout début s’est déroulé d’une façon beaucoup trop longue, un accident est quelque chose de rapide. Cependant, là, l’auteur a présenté cette scène comme totalement au ralenti. J’aurais dû accrocher dès ce moment, être mise dans l’action et avoir envie d’aller jusqu’au bout du roman, mais rien de tout cela, je me suis ennuyée. L’essentiel des péripéties étaient trop longues à arriver, c’est pourquoi je n’ai pas du tout accroché à ce livre.

 

Je préfère donc passer à autre chose.

Léa.


29/10/2011
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"Jayne’s favourite word about herself was crescendo"

 

mercredi 5 octobre 2011
par  CALAIS-CLASSE

 

« Jayne’s favourite word about herself was crescendo ». Cette citation qui se présente au début du roman nous fait entrer dans Jayne Mansfield 1967. Crescendo. Il est vrai que ce mot semble bien qualifier la vie de Jayne Mansfield, pin-up blonde de l’Amérique des 50s. Du moins, il qualifie bien la façon dont s’est terminée sa vie.

 

En effet, dans ce roman, Simon Liberati ne présente que la fin de la vie de Jayne Mansfield. Le récit commence par la description de l’accident de voiture qui lui a coûté la vie. Un narrateur nous raconte cet accident mortel de manière détaillée. Plus nous avançons dans notre lecture, plus nous avons de précisions sur cet accident. Et puis, à la fin du chapitre premier, nous découvrons l’identité de la victime : Jayne Mansfield. Alors, le récit commence.

 

Jayne est une victime du « star system » holywoodien. Elle est en concurrence avec Marilyn Monroe, Carroll Baker et autres actrices blondes péroxydées. Jayne, à force de jouer dans des navets, a été écartée de la vie mondaine. Mais elle tente de s’imposer au San Fransisco International Film Festival. Sous l’emprise de drogues et d’alcools, elle en est alors exclue. Alors, la déchéance commence.

 

Jayne Mansfield 1967 ne décrit pas les meilleures années de la « movie star ». J’ai trouvé cela décevant, d’autant que le titre me laissait imaginer la description de ce que à quoi pouvait ressembler la vie de bimbo durant les années 1950. Surtout d’un point de vue différent de celui de Marilyn Monroe qui est souvent le plus adopté. Finalement, le livre reste intéressant car les descriptions contiennent de nombreux détails. Ainsi s’apparente t-il plus à un documentaire qu’à un roman. Personnellement, j’aurais préféré que Simon Liberati donne une dimension plus romanesque au livre.

 

Jayne Mansfield disait « I believe in flashy entrances ». Elle aura finalement eu une « flashy end ».

Elise


29/10/2011
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"I love you Jaynie"

 

mardi 4 octobre 2011
par  CALAIS-CLASSE

 

Si vous ne connaissiez pas la fameuse pin-up, queen of the 60’s, Jayne Mansfield, Simon Libérati vous en dresse un portrait pour le moins détaillé. En effet, le récit débute sur les conditions extrêmement précises de sa mort et l’auteur nous la fait revivre sous différents points de vue. Libérati lève le voile sur les rumeurs fréquentes concernant cette seconde Marilyn, adepte des chihuahuas, de l’alcool, du LSD, des soirées mondaines, des perruques blond platine et icône de Sunset Blvd.

 

J’ai vraiment aimé ce livre dans la mesure où il m’a fait découvrir la personnalité de cette actrice que je ne connaissais que de nom et a su m’emmener dans l’univers à paillettes des sixties. Cependant je ne pense pas avoir su apprécier cette biographie dans son intégralité, en tant que lycéenne je n’ai peut être pas assez de références pour connaitre toutes les personnalités citées et magazines évoqués tout au long du récit.

Mathilde


29/10/2011
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Do you know Jayne Mansfield ?


samedi 1er octobre 2011
par  CALAIS-CLASSE

 

"Jayne Mansfield ne se considérait pas comme une simple comédienne à la Caroll Baker, elle était une movie star".

 

Comme le dit clairement Simon Liberati dans Jayne Mansfield 1967, Jayne Mansfield était l’un des plus célèbres sex-symboles des années 1950. En dépit de ce que pourraient laisser supposer ses rôles de blonde idiote, Jayne Mansfield était une femme cultivée et intelligente. Néanmoins, la comédienne fut victime de sa somptueuse et généreuse plastique et valait certainement mieux que les rôles qui lui furent proposés. En effet, les réalisateurs la cantonnent, trop souvent, dans des personnages caricaturaux. En 1957, elle donne pourtant un aperçu de l’actrice qu’elle aurait pu être, dans le film de Paul Wendkos Le cambrioleur (The burglar), où elle s’avère excellente dans un rôle dramatique.

 

Ainsi, c’est dans cette méditation que Simon Liberati emprunte à rebours l’itinéraire tragique de Mansfield, la blonde qui se voulut star et finit en bimbo. En effet, cette jeune femme au QI digne d’un Nobel, voulait à tout prix devenir une star reconnue dans le monde entier. Cependant, Jayne Mansfield à cause de ces formes somptueuses fut réduite qu’à jouer des personnages vulgaire et peu intéressant mais qui néanmoins la fera connaître. De ce fait, dans ce récit, Simon Liberati nous révèle dans les moindres détails comment était perçue cette dernière par la "grande société", et comment sa vie personnelle a pu être touchée par les scandales et les rumeurs.

 

Si dans un premier temps, j’ai su apprécier cette œuvre, je me suis rendu compte qu’au fils des pages, cela m’ennuyait. Effectivement, j’ai été très déçue par ce livre, j’imaginais une histoire beaucoup plus mouvementée et intéressante dans la mesure où j’ai été immédiatement intriguée par la première de couverture et le résumé qui m’a laissé supputer une histoire à laquelle je ne m’attendais pas dans ce livre. Ainsi, Simon Liberati n’a pas su répondre à mes attentes.

Anastasia


29/10/2011
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