Sur les traces des Goncourt, lectures lycéennes

Sur les traces des Goncourt, lectures lycéennes

Rien ne s'oppose à marie

mardi 4 octobre 2011
par  CALAIS-CLASSE

 

J’ai terminé Rien ne s’oppose à la nuit hier soir. J’avais d’abord choisi ce livre car son titre m’intriguait beaucoup. En effet, celui-ci m’inspirait un sentiment d’impuissance car, il est vrai, peu importent nos actions ou les événements, rien ne peut empêcher la nuit d’arriver, d’exister, c’est un fait inéluctable...A la lecture du livre, j’ai fait le rapprochement avec la vie de Lucile et de son déclin. En effet, rien ni personne ne peut empêcher sa dérive, rien ne peut si opposer, comme il nous est impossible de nous opposer à la nuit.

 

De plus, j’ai "vécu" ce livre comme une vraie tragédie. Nous sommes constamment (ou presque) confrontés à la mort, à la folie...Je dis presque car les rares moments où nous avons l’impression qu’il y a un nouvel espoir pour les personnages de s’en sortir, un nouvel incident vient les frapper de plein fouet. Quelque part, au fur et à mesure du livre, nous comprenons que ces moments d’espoirs ne sont que passagers car nous pressentons un retour systématique d’événements tragiques, comme si ceux-ci devaient toujours revenir, comme la nuit.

 

J’ai hâte de rencontrer Delphine de Vigan car, comme il s’agit de sa propre vie, j’ai énormément de questions à lui poser et la première : ses proches lui en veulent-ils d’avoir fait ressurgir des vérités qu’on aurait peut-être préféré enterrer à jamais ?

J’ai aimé ce livre même si celui-ci m’a rendue triste et, voire, m’a effrayée parfois, mais je voulais continuer ma lecture, quoi qu’il advienne.

 

Marie



05/11/2011
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