Sur les traces des Goncourt, lectures lycéennes

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Le système Victoria...

mercredi 28 septembre 2011
par  CALAIS-CLASSE

 

Le système Victoria, un des romans d’Éric Reinhardt, était pour moi une découverte d’œuvre contemporaine. Le fait de découvrir une œuvre récente, avec le vocabulaire et la technologie actuelle, m’a fait une étrange sensation : j’ai tout de suite eu envie de lire le livre.

 

Cependant, le contenu, l’histoire de ce livre ne peut plaire à tout le monde. C’est mon cas. En avançant quelque peu dans l’histoire, on se rend compte que le sujet principal de ce livre se base sur les pulsions sexuelles de David Kolski, qui a deux enfants et une femme. Cet homme, le soir des cinq ans de sa fille, lui achète une peluche dont il ne sait rien, pas même son apparence. Ses enfants ne l’ont pas vu depuis des mois, et sont impatients de le retrouver. Cependant, celui-ci aperçoit une femme et la suis pendant quelques heures, rate le dîner d’anniversaire de sa fille, l’anniversaire en lui-même, pour une femme dont il ne connaît ni le nom, ni la situation sociale. Il décide d’appeler sa femme Sylvie, mais ne s’excuse pas et ose même lever le ton.

 

Voilà un aperçu du caractère de cet homme, qui, dans le roman entier, ne fait que de tromper sa femme depuis longtemps en ayant du remords en retournant voir sa femme, et qui se trouve lui-même faible.

 

Mais là n’est pas le seul point négatif de ce livre. Éric Reinhardt décrit chaque acte sexuel avec un vocabulaire recherché et vulgaire, qui fait de cette œuvre une œuvre pornographique. Le livre est basé sur une histoire où le suspens n’existe pas, on connait d’avance, par la quatrième de couverture et dès les premières pages de du roman, la suite de la relation entre David Kolski et cette femme, Victoria ; ce qui ne donne plus envie de continuer à lire ce livre.

 

Ce livre pourra satisfaire quelques personnes, mais pourra en choquer beaucoup d’autres, que ce soit par le personnage lamentable qui n’assume rien de ce qu’il fait ou par la pornographie omniprésente de ce roman.

J.F.



29/10/2011
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