Sur les traces des Goncourt, lectures lycéennes

Sur les traces des Goncourt, lectures lycéennes

Villanueva ou Irigoy, que choisir ?

mardi 4 octobre 2011
par  CALAIS-CLASSE

 

Monsieur et Madame Izzara ont tout pour être heureux, ils sont riches, disposent d’une somptueuse villa et vivent dans un quartier qui peut en faire rêver plus d’un. Néanmoins, parfois les apparences peuvent être trompeuses. En effet, ces deux personnages n’ont absolument rien en commun : lui est l’héritier d’une famille aisée, tandis qu’elle vient d’Irigoy, une petite ville pauvre du centre du pays. Par ailleurs, leurs fille Paloma est partie, elle a fui avec son amant Adolfo et Vida ne l’a plus vue depuis longtemps. Un an après la disparition de cette dernière, Gustavo et Vida Izzara constatent que leur maison a été habitée par effraction. Ainsi, entre en scène Taïbo, lieutenant de la brigade policière, qui ne croit vraisemblablement pas à cette soi-disant effraction dans la mesure où rien n’a été dérobé. Cependant, malgré ce petit malentendu, Taïbo rencontre la femme qu’il a tant attendue, Vida, et l’aide à retrouver sa très chère fille Paloma.

 

Ce n’est pas un polar, évidemment, même si l’intrigue repose sur cette enquête menée par TaÏbo. Nous devinerons rapidement qui sont ces squatteurs. Pas un polar, non, mais plutôt un roman romantique prouvé d’abord par le lieu paradisiaque que nous décrit Véronique Ovaldé.

 

De ce fait, débute une histoire d’amour qui m’a énormément émue. J’ai trouvé que la liaison entre nos deux tourtereaux, Paloma et Adolfo, était très touchante par le fait que, dès leurs premiers regards, ils savaient ce qui allait se passer entre eux. Cependant, Véronique Ovaldé ne nous raconte pas uniquement cette histoire d’amour qui pourrait nous paraître banale. En effet, elle fait ici une véritable critique de la société latino-américaine avec notamment le personnage de Gustavo. Effectivement, je trouve que cet homme n’a aucun respect pour sa femme dans la mesure où il lui interdit d’évoquer le nom de leur fille, pour le simple fait que cette dernière a en quelque sorte blessé son égo. C’est un personnage égoïste et malveillant, et c’est pour cela que j’ai apprécié le fait que Vida le trompe.

 

Ainsi, j’ai beaucoup aimé ce livre. Véronique Ovaldé m’a beaucoup surprise dans la mesure où, je l’avoue, le titre ainsi que la première de couverture ne m’inspirait pas.

Anastasia



29/10/2011
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