Sur les traces des Goncourt, lectures lycéennes

Sur les traces des Goncourt, lectures lycéennes

Voyage au bout de la névrose

samedi 17 septembre 2011
par  CALAIS-CLASSE

 

Avec pour titre Rien ne s’oppose à la nuit, il était naturel que l’œuvre biographique de Delphine de Vigan consacrée à sa mère soit teintée de tristesse.

 

En effet, dans ce titre, la nuit est visiblement un mal contre quoi rien ne peut lutter. Et, dans un sens, le titre convient parfaitement au contenu du livre puisque celui-ci relate la vie de la mère de l’auteur qui, enfant quelque peu mutine, fermée mais néanmoins sensible vécut au sein d’une famille nombreuse dotée d’un père aussi dandy et exubérant que tyrannique. Celle-ci tombera fortement dépressive malgré la présence de ses deux filles lorsqu’elle aura atteint l’âge adulte. C’est ainsi que nous assistons aux chutes, rechutes et à la lutte contre la dépression de Lucile selon le point de vue de sa fille aînée.

 

Et le fait est que ce livre est touchant, sa vocation n'est pas de laisser de marbre et le fait est qu'il remplit parfaitement ce rôle.

 

En effet, les drames familiaux et les sentiments des personnages sont bien relatés, en particulier la fin. Bref, ce livre bien écrit et ficelé est très agréable lire. Néanmoins, aussi poignant soit-il, il ne m’a pas semblé proposé une forte réflexion sur le monde, il est axé sur l’environnement familial avant tout.

RP



30/10/2011
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